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Le partenariat et la maladie mentale

Québec, le 14 juin 2001 – Dans le cadre de son l5e anniversaire de fondation, la Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale (FFAPAMM) accueille dans la Capitale-Nationale 250 personnes provenant de toutes les régions du Québec. Familles, chercheurs, intervenants du réseau public et communautaire échangeront sur les nouvelles pratiques et tenteront de trouver des moyens concrets pour aider à l’amélioration du réseau des services en santé mentale.

« Il faut innover, nous n’avons pas le choix; le gouvernement investit si peu dans les services en santé mentale qu’il faut se débrouiller, sinon les familles et leurs proches vont se retrouver en péril » explique M. Pierre Boucher, président de la Fédération. La situation des membres de l’entourage est extrêmement précaire et les gens sont de plus en plus sollicités pour aider les personnes atteintes à s’intégrer dans la communauté.

À la lumière de ce que nous avons appris, les familles vivent souvent une très grande détresse psychologique. Leurs proches recevant peu de soutien, elles sont perçues comme des dispensatrices de services. Les familles ne peuvent pas suppléer au réseau public. Nos décideurs politiques ont vraiment de la difficulté à comprendre l’ampleur de la charge qui nous incombe ou bien ils veulent l’ignorer. « Toutes les sphères de nos vies sont touchées; on parle ici du travail, de la vie familiale, des impacts financiers, du réseau social, de la santé physique et psychologique des gens qui sont touchés par la maladie mentale d’un proche » rapporte le président de la FFAPAMM, organisme qui regroupe 45 associations venant en aide aux familles et aux proches.

Le colloque, qui a pour thème Les familles vous invitent à leur table, se veut une initiative d’ouverture. « Il faut mettre en commun les idées novatrices, il faut apprendre à se parler et à s’ouvrir sur de nouveaux horizons. Des projets impliquant un partenariat avec nos associations, qu’ils soient initiés en Gaspésie, à Montréal, Québec ou en Abitibi doivent être connus. Dans le contexte politique actuel, il vaut mieux se serrer les coudes car, à moins d’une injection majeure d’argent, nous appréhendons une détérioration de la qualité de vie des familles ainsi que celle de leurs proches » conclut M. Rémy Girard, porte-parole de la FFAPAMM.

Source: Hélène Fradet, directrice
FFAPAMM | 1 800 323-0474

À noter la présence des personnes suivantes:

Mme Agnès Maltais, ministre déléguée à la Santé et aux Services sociaux
Jeudi 14 juin – 14 h à 15 h

M. Rémy Girard, comédien et porte-parole
Jeudi 14 juin – 15 h À 22 h