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Histoires de familles: 1991

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1991

En janvier 1991, il y a présentation d’un mémoire à la Commission parlementaire des institutions sur le mandat, les orientations, les activités et la gestion du Protecteur du citoyen. Lors du dépôt du mémoire, les représentants de la Fédération ont donné leur accord sur :

  • l’élargissement du mandat du Protecteur du citoyen;
  • la pertinence de nommer plusieurs vice-protecteurs du citoyen dont un, spécialisé dans le champ de la maladie mentale;
  • l’établissement de mécanismes de collaboration entre le Protecteur du citoyen et les députés; l’accroissement du rôle préventif du protecteur du citoyen et;
  • l’inscription dans la Loi sur la Fonction publique d’une obligation pour les fonctionnaires d’informer tous les citoyens de l’existence du Protecteur du citoyen et des recours possibles.

Le 14 février 1991, il y a une rencontre du conseil d’administration, où il est question du membership élargi de la Fédération; à ce sujet on s’entend pour dire que les associations de familles ont besoin de temps pour développer un sentiment de cohésion et d’assurance avant de s’ouvrir à d’autres partenaires; il est également question de la représentation des familles des personnes atteintes de maladie mentale au sein du conseil d’administration.

Mais c’est le 26 février 1991 que se produit un événement exceptionnel pour l’organisme : il s’agit du versement d’une première subvention de 30 000 $ pour l’année financière 1990-1991, actualisée à 60 000 $, pour 1991-1992, par le ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Marc-Yvan Côté. C’est la reconnaissance financière de la Fédération, après plus de cinq ans d’attente.

Cinq ans où l’organisme est mis en place puis maintenu en vie, à bout de bras, par une poignée de bénévoles de différentes régions du Québec qui croient, qu’un jour, le gouvernement reconnaîtra l’importance de leur engagement auprès de leurs proches atteints de maladie mentale… et leur offrira une voix au chapitre. Mission accomplie! La Fédération est maintenant reconnue au plan financier et obtient des moyens concrets pour procéder à son développement. C’est ce qui est décrit dans la prochaine partie de ce document.

Le versement d’une subvention récurrente à la Fédération entraîne une série de démarches : procédures d’embauche puis engagement d’une directrice générale, recherche d’un local, formation de comités de travail, etc.

Le conseil d’administration se réunit cinq fois, y compris la rencontre de février 1991. En plus des décisions prises dans le cadre du développement de l’organisme, on discute lors de ces rencontres du répit-dépannage, de la Loi sur la protection du malade mental… et de l’attribution d’un prix de la Fondation québécoise des maladies mentales, permettant aux associationsmembres la projection du film L’abîme du rêve : la tempête de la schizophrénie.

À l’assemblée générale annuelle, tenue le 8 juin 1991, à Québec, à l’exception du vice-président, les officiers élus sont les mêmes que l’année précédente.

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1986
1987-1988
1989-1990
Textes: André Forest, directeur de l’APPAMM-Estrie, membre fondateur et administrateur de la FFAPAMM.