Accueil > Conférences

Vidéo : Conférences

Fier de faire une différence ! | Conférence d’Emmanuelle Saulnier Leclerc

À vingt-cinq ans, Emmanuelle aime dire qu’elle a quinze années d’expérience dans son domaine d’emploi grâce à son vécu en santé mentale. À ses lunettes de personne ayant un savoir expérientiel, s’ajoutent celles de membre de l’entourage et de travailleuse dans le domaine. Ses sphères d’implication sont guidées par la poursuite de rapports collaboratifs, inclusifs et égalitaires de la participation citoyenne en santé mentale. Elle souhaite contribuer à la valorisation du savoir expérientiel des jeunes québécois et québécoises et à sa mise en commun avec les autres types de savoirs dans la sphère publique. Elle partage aujourd’hui son vécu en santé mentale pour plusieurs raisons : - Pour garnir le panorama des différents visages et de la diversité de parcours qu’un rétablissement en santé mentale peut prendre; - Pour aiguiller ceux et celles qui veulent contribuer au rétablissement de membres de leur entourage; - Et, surtout, pour faire valoir que vivre ou avoir vécu des difficultés reliées à sa santé mentale n’est pas seulement synonyme de temps perdu ou de souffrance. En bref, pour démontrer que la parole des personnes ayant un savoir expérientiel est non seulement utile à la société, mais aussi nécessaire.

Fier de faire une différence!-Conférence Jean-Philippe Dion, porte-parole de CAP santé mentale

Depuis plus de 20 ans, Jean-Philippe vit avec une mère extraordinaire aux prises avec une maladie mentale. Il a choisi de faire une différence en s’impliquant à titre de porte-parole, car sensibiliser le public à cette cause bien personnelle est important pour lui. «En me préparant pour ces conférences, je me disais que j’allais pouvoir constater à quel point la santé mentale n’est plus un tabou chez les jeunes et à quel point les étudiant(e)s sont sensibilisé(e)s à cette fichue maladie. Je me suis trompé. On a encore du travail à faire pour que les jeunes parlent de leur état de santé, et que ceux qui les accompagnent pensent à demander du soutien. Non seulement les troubles mentaux représentent la première cause d’hospitalisation chez les 15 à 24 ans, mais ils sont aussi moins portés à aller chercher de l’aide professionnelle. L’aide existe tant dans les milieux scolaires que dans la communauté, mais il est difficile de faire connaitre les ressources me dit-on. Pour permettre à des personnes comme Cathy et Emmanuelle de cheminer dans leur rétablissement, il faut apprendre à faire équipe avec eux. Pour y parvenir, les membres de l’entourage doivent eux aussi apprendre à préserver leur équilibre et à ne pas avoir peur de poser des questions pour comprendre la maladie.»

Les jeunes de 18 à 25 ans appelés à faire une différence face à la maladie mentale – Jean-Philippe Dion, porte-parole de CAP santé mentale

J’aide sans filtre : les jeunes de 18 à 25 ans appelés à faire une différence face à la maladie mentale « Tu as une amie chez qui tu as observé des changements de comportements? Ton père tient des propos qui te semblent préoccupants? Ton amoureuse pleure chaque jour et tu t’inquiètes de la voir s’isoler? Tu sens que tu dois faire quelque chose parce que la situation dure depuis un certain temps, mais tu ne sais pas quoi faire? Tu peux faire la différence auprès de ton proche et l’aider sans filtre, avec authenticité et sans jugement. Rappelle-toi que la maladie mentale a un impact non seulement pour la personne qui est atteinte, mais aussi pour sa famille et pour son entourage. Sache que c’est normal que tu te sentes perdu ou seul face à la maladie. Ne prends pas tout sur tes épaules et demande de l’aide en contactant CAP santé mentale », Jean-Philippe Dion, porte-parole de CAP santé mentale.