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Trouble d’anxiété généralisé

S’inscrivant dans la catégorie des troubles anxieux au sens large, l’anxiété généralisée est un état qui se caractérise par des soucis fréquents et persistants ainsi qu’une crainte excessive à l’égard de différentes situations.

En 2012, environ 2,5% des canadiens de 15 ans et plus ont fait état de symptômes compatibles avec un TAG dans les 12 mois et 8,7% au cours de leur vie (Gouvernement du Canada, 2017). La pandémie COVID-19 a eu un grand impact sur le nombre de personne ressentant de l’anxiété modérée ou sévère risquant une hausse de ces chiffres.

 

Quelles sont les causes ?

Le trouble peut subvenir à n’importe quel moment dans la vie, mais l’on recense une plus haute prévalence à la fin de l’adolescence ou dans la vingtaine. Plusieurs facteurs (biologiques, environnementaux, individuels…) peuvent influencer son apparition, il n’y a pas de cause unique.

 

Quels sont les symptômes ?

La personne vivant avec de l’anxiété généralisée s’attend souvent aux pire scénarios possibles, tels que l’accident ou la mort. Elles vivent beaucoup de peur, s’inquiètent et ressentent des émotions désagréables excessives voir paralysantes de façon continuelle durant au moins 6 mois. Le symptômes, de façon non exhaustive, peuvent être : des troubles du sommeil, de la fatigue, de l’agitation, une accélération du rythme cardiaque ou une difficulté à se concentrer.

 

Comment traiter l’anxiété généralisée ?

La combinaison de médicaments et de suivi psychologique permet aux personnes vivant avec le TAG de se rétablir et de reprendre contrôle sur leur vie.

 

Comment dois-je réagir ?

  • Garder la communication ouverte : attention au bon moment ! Lorsque la charge émotionnelle est trop élevée, mieux vaut attendre un peu. L’idée n’est pas d’essayer de convaincre l’autre que ses pensées sont irrationnelles et non fondées, mais bien de dialoguer sur la place que prend cette anxiété, des impacts qu’elle a sur vous (parler au « je ») et de chercher ensemble des pistes de solution ;
  • Se référer aux pistes disponibles par l’Apogée.

 

Que dois-je éviter de faire ?

  • Éviter d’alimenter ses peurs et craintes : il peut être difficile de se positionner face à des pensées qui nous paraissent démesurées ou non fondées. Parfois, il est tentant de « rentrer dans leur jeu », pour simplifier les choses.
  • Éviter de la confronter ou de la blâmer: il est important de se rappeler que notre proche est convaincue de la véracité de ses craintes et risquerait de ne pas comprendre pourquoi vous le confrontez. Cela peut déclencher une grande crise d’angoisse ou une frustration mutuelle.
  • Se mettre en posture de « guérisseur », préservez-vous !

 

À retenir

  • Il est possible de trouver le juste milieu du bon usage de l’anxiété de notre proche
  • Il est important d’aller chercher de l’aide pour soi

 

Vidéo explicative

(L’Accolade Santé mentale : https://www.youtube.com/channel/UCw4sdvJwPfCBOHE0bpUKIiQ/videos)

 

Source :

Gouvernement du Canada (2017) https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/rapports-publications/promotion-sante-prevention-maladies-chroniques-canada-recherche-politiques-pratiques/vol-37-no-2-2017/fardeau-trouble-anxiete-generalisee-canada.html

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