Violence et maladie mentale : des familles non entendues, des lois mal adaptées
La semaine dernière, tels une avalanche non pressentie, les meurtres gratuits de deux militaires québécois ont secoué tout le Canada et ce, d’un océan à l’autre. Incompréhension, colère, peur, appréhensions et quête de réponses ont occupé les pensées collectives et celles des spécialistes. Que l’on parle de la thèse du terrorisme, des limites dévolues aux autorités ou de la dangerosité non prévisible, chacun a eu droit à son chapitre en y allant de son angle d’analyse.
Pendant ce temps, un chagrin incommensurable a envahi le cœur des familles des victimes mais également celui des familles des agresseurs. Chacune d’entre elles cherchent à comprendre l’incompréhensible.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, malgré leur douleur respective, les familles sont compatissantes les unes envers les autres. Tous ont compris que les parents des agresseurs ont tenté d’éviter à leur proche de vaciller dans une folie incontrôlable, voire même qu’ils s’excusent en leur nom. Ces familles qui se sentent coupables de ne pas avoir pu éviter ces drames. [ Lire la suite ]